Des attaques DDoS paralysent brièvement des sites belges, revendiquées par un groupe pro-russe
Plusieurs grandes entreprises et institutions, comme Proximus et l’hôpital universitaire de Gand, ont été ciblées ce matin lors d'une vague de cyberattaques
Ce mercredi matin, plusieurs sites d’opérateurs télécom, dont Proximus et Scarlet, sont tombés en rade à cause d’une attaque DDoS lancée par un groupe de hackers pro-russes appelé NoName057. L’hôpital universitaire de Gand a lui aussi été touché, avec un ralentissement de la communication vers l’extérieur, même si les applications internes et la prise en charge des patients ont pu continuer sans trop de tracas.
Du côté de Proximus, le porte-parole Fabrice Gansbeke a rassuré en disant que le trafic suspect a vite été repéré et que le service a été maintenu malgré la surcharge : ça restait surtout embêtant pour l’accès à leur site. Telenet, également cité par les pirates, affirme pour sa part n’avoir eu aucun souci, aucun site down.
Cette attaque n’est pas une première : NoName057 s’était déjà attaqué à des sites belges lors des élections d’octobre dernier et plus récemment en mars. En parallèle aux opérateurs télécom, la commune de Comines-Warneton et la société CP Bourg à Wavre ont aussi essuyé des soucis informatiques, preuve que la Belgique reste dans le viseur pour ce type d’opérations numériques.
