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L’Union européenne veut réduire sa dépendance aux matières premières critiques importées de Chine

Face aux restrictions chinoises, l’UE cherche à diversifier ses ressources et à s’assurer un approvisionnement plus stable pour ses industries clés

Ces derniers temps, l’Union européenne commence vraiment à sentir le poids de sa dépendance envers la Chine pour certaines matières premières indispensables, surtout pour des secteurs stratégiques comme l’automobile ou la technologie. Ursula von der Leyen a fait savoir à Berlin que la Commission réfléchit à toutes les possibilités pour limiter ces importations qui, avec les nouvelles restrictions chinoises, mettent la pression sur toute la chaîne économique européenne.

Dans la foulée, un nouveau plan baptisé RESourceEU a été mis sur la table, directement inspiré de ce qui a été fait avec REPowerEU. L’idée serait d’acheter ensemble ces ressources rares et d’investir davantage dans les filières présentes en Europe même. En parallèle, des collaborations avec des pays comme l’Australie, le Canada ou encore l’Ukraine vont être accélérées, histoire de ne plus mettre tous les œufs dans le même panier et d’assurer un approvisionnement longue durée.

Les responsables européens insistent d’ailleurs sur l’urgence de la situation, notamment pour tout ce qui touche à l’armement, l’aérospatial ou encore les semi-conducteurs. Le recyclage des matériaux stratégiques fait aussi partie des priorités afin de mieux maîtriser le circuit de toutes ces matières. Les premiers retours sur l’impact de ce plan devraient d’ailleurs déjà se faire sentir dans certains secteurs dès cet automne.

Claire

Quelqu’un qui aime voyager

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