À Bruxelles, les habitants dénoncent la nuisance des avions atterrissant via la piste 07L depuis deux-mille-vingt-cinq.
Les riverains de Molenbeek, Koekelberg, Schaerbeek et Haren n’en peuvent plus du vacarme des avions qui survolent leurs quartiers depuis la mise en place de nouvelles procédures d’atterrissage
Depuis deux-mille-vingt-cinq, les habitants de plusieurs quartiers bruxellois n’arrêtent pas de tirer la sonnette d’alarme à cause des nombreux avions qui atterrissent sur la piste 07L dès que le vent vient de l’est. Avec le système GPS, c’est presque systématique : les avions survolent Molenbeek, Koekelberg, Schaerbeek et même Haren, causant pas mal d’agitation, surtout quand on sait que ce sont des quartiers déjà bien denses.
À certains moments, le trafic est carrément difficile à supporter, comme ces dix-huit et dix-neuf octobre où cent quarante-trois avions ont passé en seulement douze heures. Pour beaucoup de riverains, c’est la galère jusque tard, presque minuit, avec des enfants et des gens qui bossent tôt le lendemain. Certains racontent qu’à force de ne plus arriver à dormir correctement, l’ambiance dans le quartier devient tendue, mais aussi déprimante, car on n’a plus de moment de paix.
Malgré les plaintes qui s’accumulent, les autorités persistent en répétant que tout est en règle et que la procédure respecte la législation belge et européenne. Pourtant, de nombreux Bruxellois se méfient et craignent que cette variante reste définitive, alors qu’il y aurait moyen de faire passer plus de vols au-dessus de l’est, là où il y a moins de monde. Dans les quartiers populaires concernés, beaucoup disent qu’ils ont déjà trop de problèmes pour encore devoir subir le bruit des avions toute la journée et la soirée.
