Un rapport belge alerte : les décès du cancer pourraient bondir de trois quarts d’ici vingt-cinq ans
Le vieillissement de la population et les habitudes de vie inquiètent les scientifiques, qui misent sur la prévention et la recherche pour inverser la tendance

Le dernier rapport du Lancet vient de secouer pas mal de monde en Belgique, en dressant un tableau franchement pas joyeux pour les années à venir. Selon ce document, on risque d’assister à une montée en flèche des décès causés par le cancer, avec près de dix-huit millions six cent mille morts annoncées d’ici vingt-cinq ans à l’échelle mondiale. Pour notre pays, les chercheurs insistent sur le fait que le vieillissement de la population couplé à l’augmentation démographique joue un rôle clé dans la multiplication du nombre de diagnostics et de décès liés à cette maladie.
Ce qui ressort aussi, c’est qu’il y a moyen d’agir: d’après les scientifiques belges, plus de deux cancers mortels sur cinq sont liés à des facteurs modifiables, comme la clope, la bouffe ou encore l’alcool. Ça veut dire qu’en changeant certaines habitudes, on pourrait éviter pas mal de cas. Le rapport rappelle en outre que les pays qui disposent de moins de ressources seront encore plus fragilisés face à la hausse prévue des cas et des décès, ce qui doit amener à tirer la sonnette d’alarme à tous les niveaux.
Face à ces chiffres qui font froid dans le dos, les auteurs du rapport préconisent d’investir davantage dans la prévention, que ce soit via des campagnes d’information, le dépistage ou l’incitation à adopter une vie plus saine. Ils insistent aussi sur la nécessité de soutenir la recherche, d’améliorer l’accès aux traitements innovants et de miser sur les vaccins de nouvelle génération qui montrent déjà des résultats prometteurs pour certains cancers. Bref, le message est clair: il faut agir maintenant pour éviter que la situation ne devienne ingérable dans les décennies à venir.




