Un nouveau virus géant avec une queue record découvert dans le Pacifique par des chercheurs

Des chercheurs universitaires viennent de tomber sur une drôle de bestiole : un virus qu’ils ont baptisé PelV-un, qui se balade dans le nord du Pacifique avec une queue de deux virgule trois micromètres, du jamais vu jusqu’à présent. Ce qui frappe dans cette histoire, c’est vraiment la taille de la queue du virus, qui fait penser à une vraie nageoire et qui lui donne des airs de prédateur pas banal pour le monde microscopique. Il s’attaque spécifiquement à des algues très importantes, les Pelagodinium, qui sont le socle de toute la chaîne alimentaire en mer.

Un détail à ne pas négliger, selon les scientifiques : dès que le virus entre dans l’algue, pouf, la queue disparaît carrément, un peu comme si elle avait rempli sa mission. Grâce à des analyses génétiques poussées, ils ont pu confirmer que la structure du PelV-un est vraiment sophistiquée, ce qui lui permettrait de très bien s’en sortir même dans des zones où la lumière océanique est assez intense. Cette adaptation laisse les chercheurs assez admiratifs, car elle montre à quel point le vivant peut surprendre, même à l’échelle microscopique.

Pour beaucoup, cette découverte remet sur la table l’importance des virus géants dans le maintien de l’équilibre naturel des océans. Vu le rôle crucial joué par ces algues, comprendre comment des virus comme PelV-un interagissent avec elles va sûrement ouvrir de nouvelles pistes en matière de recherche sur la santé des mers. Cela pourrait même donner des idées pour surveiller l’état de nos océans en Belgique et ailleurs, histoire d’avoir une longueur d’avance sur les déséquilibres climatiques.