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En Belgique, davantage de détenus doivent dormir à même le sol dans les prisons surchargées

Malgré une loi d’urgence en vigueur, la surpopulation dans les prisons belges empire de semaine en semaine, obligeant des centaines de détenus à passer la nuit sur un matelas posé au sol

Un chiffre qui interpelle franchement : selon les derniers relevés de l’Administration pénitentiaire, pas moins de trois cent vingt-six détenus dorment pour le moment carrément à même le sol dans les établissements pénitentiaires belges. Ce bilan ne fait qu’augmenter puisqu’on comptait encore vingt-quatre détenus en moins sur le plancher à la mi-septembre. La situation semble particulièrement préoccupante en Région wallonne, où nonante personnes font face à ce scénario, notamment à Marche (vingt-trois détenus concernés) et Mons (dix-sept). En Flandre, c’est pas mieux, avec deux cent trente-six détenus répartis sur dix prisons, dont soixante-quatre rien qu’à Anvers.

Pourtant, une loi d’urgence a été mise en place pour tenter de réguler le flux de personnes incarcérées, mais manifestement, ça ne change pas grand-chose sur le terrain. La question de la surpopulation carcérale reste énormement épineuse à tous les niveaux et touche l’ensemble du pays. La CCSP, qui garde un œil attentif sur la situation, rappelle d’ailleurs qu’entre mi-septembre et aujourd’hui, le nombre total de détenus belges a encore grimpé de septante-sept personnes.

Il faut bien se rendre compte que passer la nuit à même le carrelage ou le béton, c’est loin d’être une situation décente pour qui que ce soit, et ça questionne pas mal sur les conséquences pour la santé mentale et physique de ces personnes. Tant la Région wallonne que la Flandre continuent à chercher des solutions, mais pour le moment, rien n’indique que les chiffres vont baisser. Les syndicats pénitentiaires et différentes associations tirent franchement la sonnette d’alarme et réclament des mesures plus audacieuses pour soulager le secteur.

Claire

Quelqu’un qui aime voyager

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