Les experts préviennent d’une nouvelle phase de La Niña avec des bouleversements attendus.
L’Organisation météorologique mondiale sonne l’alarme et invite à ajuster les stratégies face aux risques climatiques attendus

Ce mercredi, les spécialistes du climat ont remis La Niña au centre de toutes les attentions. D’après les dernières observations de l’Organisation météorologique mondiale, les conditions pour une forte période de La Niña sont bien là et pourraient débouler dès septembre. On sait qu’à chaque refroidissement de l’eau de surface dans le Pacifique tropical, cette anomalie chamboule carrément le climat, parfois jusque chez nous, avec son lot d’extrêmes.
Vu l’impact potentiel, autant pour l’agriculture que pour l’énergie, les scientifiques insistent vraiment pour adapter au plus vite les stratégies. Les modèles sont assez clairs et montrent déjà des signaux dans ce sens. Tous les services météo du monde suivent ça de près et affinent sans arrêt leurs prévisions pour se tenir prêts, surtout vu que le scénario d’un retour d’El Niño semble peu crédible d’ici la fin de l’année.
Pour les autorités et les citoyens, c’est le moment de rester attentifs. On ne sait jamais à quoi s’attendre, entre sécheresses dures ou pluies diluviennes suivant les régions. Le mot d’ordre, c’est d’anticiper: renforcer la prévention, revoir les plans d’urgence et communiquer correctement, histoire d’éviter d’être pris au dépourvu si La Niña venait à tout chambouler.




