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Un Belge sur cinq en Europe risque la pauvreté après soixante-cinq ans d’après EIOPA

Le problème est encore plus flagrant chez les femmes et varie selon le modèle de pension propre à chaque région

La question des pensions fait de plus en plus parler d’elle chez nous, surtout après les avertissements récents de l’Autorité européenne des assurances. D’après ses chiffres, un Belge sur cinq risquerait bel et bien de basculer sous le seuil de pauvreté au moment de prendre sa retraite. Chez les femmes, la situation est encore moins rassurante vu que leur chance de tomber dans la précarité grimpe jusqu’à 30 %. C’est surtout la présidente Petra Hielkema qui tire la sonnette d’alarme, soulignant que cette inquiétude grandit là où l’on ne prépare pas assez bien sa pension.

On voit que, dans le nord de l’Europe, les citoyens s’en sortent un peu mieux. Là, les fonds de pension professionnels ou les solutions d’épargne privée viennent compléter la pension légale, ce qui donne un fameux coup de pouce financier à la retraite. En revanche, dans de nombreux pays de l’est et du sud du continent, on doit quasi se débrouiller uniquement avec la pension de l’État, qui n’est pas toujours à la hauteur pour faire face à toutes les dépenses. Cette différence de modèle met donc en lumière un vrai fossé entre Européens.

Pour répondre à ce défi et éviter la catastrophe annoncée, la Commission européenne compte proposer, avant la fin de l’année, toute une série d’outils digitaux et d’avantages fiscaux pour motiver les citoyens à cotiser davantage ou à mettre un peu plus de côté. Reste à voir si ces mesures auront un effet concret chez nous, sachant que le débat sur la réforme des pensions est déjà bien tendu en Belgique.

Claire

Quelqu’un qui aime voyager

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