Gazze’de la famine aggrave une crise humanitaire sous blocus israélien persistant
Les organisations internationales tirent la sonnette d’alarme sur l’ampleur de la catastrophe humanitaire dans l'enclave palestinienne, où la famine frappe de plein fouet la population

La situation devient franchement intenable pour les habitants de Gaza, où le blocus qui dure depuis des mois laisse place à une misère de plus en plus criante. Rien que ces dernières vingt-quatre heures, selon le ministère de la Santé, on compte onze nouvelles personnes décédées, faute de nourriture suffisante. Le total atteint désormais deux cent cinquante et une victimes de la faim, dont cent huit enfants, depuis le début du mois d’octobre passé.
Dans la rue comme dans les camps, beaucoup tentent de garder espoir, alors que les conditions de vie sont devenues presque inhumaines. Les familles doivent faire face à un manque cruel d’abris dignes, d’eau potable et de médicaments, sans parler des hôpitaux totalement débordés qui manquent cruellement de tout : du plus petit pansement à des traitements vitaux. Les malades n’ont souvent d’autre choix que d’attendre l’aide, qui arrive au compte-gouttes, quand elle n’est pas totalement bloquée.
Des ONG internationales, dont l’ONU, mettent en garde sur la gravité de la crise et soulignent qu’un million de femmes et de filles seraient directement menacées par la famine. Á mesure que le temps passe, l’angoisse grandit, tant du côté des civils que des soignants, contraints d’improviser jour après jour pour sauver des vies dans des conditions catastrophiques. Le blocus israélien, selon ces mêmes organismes, aggrave la tragédie humaine en limitant l’accès à l’aide et aux ressources de première nécessité.




