La pauvreté infantile en Belgique inquiète de plus en plus
Les écarts entre régions se creusent et la situation des enfants reste critique, surtout à Bruxelles et en Wallonie

Ces dernières semaines, la question de la pauvreté infantile revient souvent sur la table, surtout après la publication des chiffres de l’UNICEF. Chez nous, la réalité est loin d’être rassurante : un quart des enfants bruxellois sont menacés d’exclusion ou de précarité, ce qui fait tout de même froid dans le dos. Les disparités restent bien marquées, chaque région devant relever ses propres défis, aussi bien au niveau social qu’économique.
En Wallonie, la situation est carrément préoccupante puisque près de seize pourcent des gamins vivent sous le seuil de pauvreté, alors qu’en Flandre, cette proportion est nettement plus basse. La capitale, elle, concentre pas mal d’inégalités, avec de plus en plus de familles qui battent de l’aile. Les experts tirent la sonnette d’alarme depuis un temps, en rappelant que ces différences touchent directement le moral et l’avenir des jeunes, particulièrement dans les quartiers où l’on manque déjà de pas mal de choses.
Du côté politique, les autorités belges disent vouloir passer à la vitesse supérieure et insistent sur le besoin de renforcer les politiques publiques. L’objectif, c’est vraiment de donner un coup de pouce aux enfants pour éviter qu’ils ne tombent dans le cercle vicieux de la précarité. Même si quelques mesures sont déjà sur la table, il reste encore pas mal de pain sur la planche pour garantir à chaque môme un meilleur départ dans la vie.




