L’Union européenne prépare un nouveau système d’entrée-sortie aux frontières
Dès octobre 2025, les voyageurs non-européens seront soumis à un enregistrement électronique lors de leur passage aux frontières Schengen
La Commission européenne a finalement confirmé que l’EES, le nouveau système d’enregistrement aux frontières, devrait voir le jour en octobre 2025. Ce dispositif concerne surtout les personnes qui ne sont pas citoyennes d’un pays membre de l’espace Schengen. En gros, il s’agit d’enregistrer électroniquement chaque entrée et sortie du territoire, histoire de garder un meilleur suivi et de limiter les entrées irrégulières. Les autorités européennes disent que ça va permettre d’accélérer les contrôles tout en rendant les frontières plus sûres.
Pour les Bruxellois qui ont l’habitude de voyager, cela signifie qu’en plus du passeport, il faudra aussi donner ses empreintes digitales et une photo de son visage à chaque passage en douane. La période de mise en place sera progressive, sur environ six mois, le temps que tout le monde s’habitue et que les nouvelles machines soient opérationnelles. Cela veut dire que, pendant un temps, certains postes de frontière fonctionneront à l’ancienne tandis que d’autres appliqueront déjà le système EES.
Même si la technologie était attendue depuis longtemps, elle avait déjà été reportée plusieurs fois à cause de soucis d’infrastructure. Les responsables européens assurent maintenant que tout est prêt et que cette nouveauté va moderniser la façon de gérer les frontières extérieures de l’Union. Le but, c’est de faciliter la vie des voyageurs réguliers tout en rendant la sécurité plus efficace pour tout le monde.
