Le nouveau système électronique d’entrée-sortie sera lancé en octobre 2025
Les voyageurs non-européens devront s’attendre à des contrôles digitalisés lors de leur arrivée dans la zone Schengen
La Commission européenne a enfin tranché : dès le 12 octobre 2025, le fameux Système électronique d’entrée-sortie (EES) sera en place pour la surveillance des passages aux frontières extérieures de l’espace Schengen. Ce projet, plusieurs fois reporté, a pour but d’enregistrer de façon numérique les allées et venues des voyageurs qui ne sont pas ressortissants de l’Union européenne et qui viennent pour des courts séjours, histoire de renforcer le contrôle et de garantir une meilleure sécurité.
Dans la pratique, quand on arrive aux frontières, ce seront les données du passeport, mais aussi l’empreinte digitale qui seront collectées et stockées. Les autorités insistent sur le fait que ce système va améliorer la fluidité des passages tout en rendant les contrôles plus efficaces, en voulant satisfaire aussi bien à la rapidité qu’à la sécurité. Pas de panique toutefois, la mise en place de tout ce bazar se fera à la bonne franquette, de manière progressive sur six mois, le temps de tout mettre d’équerre au niveau technique.
Ce lancement devait normalement se faire en novembre 2024, mais à cause de soucis côté infrastructures, cela a dû être postposé d’un an. Le but final reste de limiter au maximum les entrées irrégulières et de protéger au mieux les frontières extérieures, tout en facilitant la vie des voyageurs qui respectent les règles. Les aéroports et postes-frontières belges se préparent donc déjà à adapter leurs installations pour être fin prêts à cette échéance.
