Les astrofysiciens découvrent des indices d’une nouvelle forme de matière noire
Le fameux modèle « plakkerige » remet la théorie classique de la matière noire sous les projecteurs après des observations inédites avec Hubble

Des chercheurs, dont le Liégeois Thomas Collett, ont mis le doigt sur un phénomène assez curieux grâce à des images récentes du télescope spatial Hubble. Ils ont repéré autour d’une lointaine galaxie un halo composé de matière noire, beaucoup plus compact que ce qu’on avait déjà pu observer jusqu’ici. Leur analyse laisse penser que cette matière noire ne ferait pas que « peser » via la gravité, mais jouerait aussi à l’intérieur d’elle-même d’une façon qui sort de ce qu’on connaissait jusqu’à présent.
Ce nouveau modèle, appelé « plakkerige » (ou collante, en bon français), suggère que la matière noire peut s’agréger dans des régions particulièrement denses au centre de certaines galaxies. C’est ce qui ressort des premières analyses approfondies menées par l’équipe de Thomas Collett sur les relevés du 23 mai 2025. Cette étude, qui a nécessité des calculs hyper poussés, correspond étonnamment bien aux prédictions des théories plakkerige, alors que la communauté scientifique s’attendait plutôt à devoir revoir sa copie.
Mais avant de crier victoire, les chercheurs belges restent prudents. Ils rappellent qu’il faudra multiplier les observations et comparer ce phénomène avec d’autres galaxies pour s’assurer qu’on n’est pas tombé sur un cas isolé ou une simple anomalie. En attendant, cette avancée excite bien des esprits et place la Belgique une nouvelle fois sur la carte de la recherche spatiale.




