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Le rapport 2024 du Ministère de la Justice met en lumière le manque de personnel à Bruxelles

La surcharge de travail freine la justice dans les affaires criminelles les plus graves dans la capitale belge

Le rapport annuel du ministère vient encore confirmer ce que beaucoup redoutent depuis longtemps : à Bruxelles, la justice tourne à flux tendu à cause d’un gros déficit de personnel. Pour les dossiers les plus lourds, c’est surtout la police judiciaire fédérale qui est aux commandes, mais le manque de juges et d’experts freine le traitement des affaires. Les assises, qui gèrent environ un tiers de ces dossiers sensibles, sont débordées et la montagne de travail ne cesse d’augmenter depuis quelques années.

Concrètement, pour les prévenus qui ne sont pas en prison, l’attente avant la tenue de leur procès peut parfois durer des années. Cette lenteur pèse aussi bien sur les personnes poursuivies que sur les victimes, déjà fragilisées par l’attente interminable de réponses de la justice. Les retards s’accumulent, comme on le voit avec la procédure concernant le génocide tutsi au Rwanda, bloquée depuis 2018 par manque de ressources humaines suffisantes.

Plusieurs dossiers très sensibles, tels que les crimes contre l’humanité, doivent carrément être confiés à d’autres services par manque de policiers spécialisés sur place. L’affaire Sky ECC n’arrange rien à la situation : toujours sur le devant de la scène, elle monopolise l’attention avec des centaines d’accusés et le procès en appel prévu pour septembre 2025. On peut dire sans exagérer que la justice bruxelloise tire la sonnette d’alarme.

Claire

Quelqu’un qui aime voyager

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