La croissance économique de la Bulgarie ralentit sous la pression de l’inflation
Les ménages bulgares boivent la tasse avec la hausse des prix et des impôts pendant que les investissements publics tentent de tenir le choc

La Commission européenne tire la sonnette d’alarme : la Bulgarie va devoir s’attendre à une période un peu moins florissante côté économie. Si en 2024, la croissance était encore assez solide avec 2,8 %, les projections pour l’an prochain annoncent à peine 2 %. Plusieurs facteurs, venant aussi bien de l’intérieur que de l’extérieur du pays, compliquent la tâche du gouvernement pour garder le cap.
Les prix de l’énergie – surtout l’électricité et le gaz – sont toujours à la hausse, et pour couronner le tout, le coût des cigarettes ne cesse d’augmenter. Cela pèse de plus en plus lourd sur le budget des familles bulgares. L’inflation annuelle, relevée à 3,5 % pour avril 2025, pousse du coup les consommateurs à serrer un peu plus la ceinture. Le retour de la TVA à 20 % sur le pain et dans l’Horeca ne va sûrement pas faciliter les choses : l’addition risque bien d’être plus salée dans les boulangeries et les restaurants.
Malgré ce climat économique tendu, le chômage continue tout de même de reculer. On table sur 4 % de chômeurs pour toute l’année 2025, ce qui est une bonne nouvelle sur le marché de l’emploi. Si les investissements privés ralentissent, les pouvoirs publics peuvent heureusement compter sur un bon coup de pouce venu des fonds européens pour soutenir différents projets d’infrastructure et ainsi tenter de limiter les dégâts.



