Des hackers nord-coréens infiltrent des entreprises françaises via le télétravail
Les pirates profitent du travail à distance pour décrocher des jobs et voler des infos sensibles

Cela fait plusieurs mois que des hackers venus de Corée du Nord s’intéressent de près à des boîtes françaises, surtout dans le secteur des nouvelles technologies. Ils profitent du télétravail et postulent à des jobs depuis l’autre bout du monde, tout en restant discrets sur leurs vraies intentions. Certains arrivent à se faire engager et versent directement leur salaire à Pyongyang, sans éveiller les soupçons, pendant que d’autres tentent des coups plus risqués en piratant les réseaux internes ou en subtilisant des données confidentielles petit à petit.
En parallèle, ces pirates ne se limitent pas aux salaires détournés ; ils s’attaquent aussi aux plateformes de cryptomonnaies, causant de gros dégâts financiers en Europe. Grâce à des méthodes très pointues et à l’usage de deepfakes ou d’intelligence artificielle, ils arrivent à tromper les vérifications d’identité et à contourner les systèmes de sécurité habituels. Leurs attaques deviennent de plus en plus élaborées, et les dommages subis inquiètent sérieusement le secteur.
Alertés par cette vague d’incidents, les spécialistes de la cybersécurité tirent clairement la sonnette d’alarme. Ils mettent en garde les entreprises, qu’elles soient grandes ou petites, contre une menace qui dépasse maintenant largement la France et touche toute l’Europe. Du coup, dans le pays comme ailleurs, il faut réagir et mettre à jour les protections techniques face à des hackers de plus en plus créatifs et motivés.




