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Malgré l’abondance de pluie, la Belgique craint pour son eau

Des records de précipitations mais des nappes souterraines en danger : la gestion de l’eau interroge chez nous

Il a plus drû comme jamais chez nous cette année, et pourtant, l’inquiétude liée à une éventuelle pénurie d’eau ne faiblit pas. Une bonne partie de l’eau qui tombe file droit vers la mer, portée par les canalisations et le relief, sans vraiment laisser le temps aux nappes souterraines de se recharger. La professeure Marijke Huysmans pointe que seulement un quart de ces pluies réussit à rejoindre l’aquifère, un chiffre qui risque de nous jouer des tours à la moindre période sèche.

Avec l’arrivée du printemps, et les champs qui repartent à fond, le niveau des réserves baisse déjà visiblement. L’agriculture, en pleine montée en régime, tire aussi sur les ressources disponibles — une situation qui ne va pas s’arranger avec le changement climatique. Les spécialistes tirent la sonnette d’alarme : nos anciennes façons de gérer l’eau ne suffisent clairement plus et il devient urgent d’innover pour éviter le pire.

Heureusement, quelques initiatives voient le jour aux quatre coins du pays. On pense aux systèmes de récupération d’eau de pluie, aux plans pour valoriser des zones naturelles capables de retenir l’eau, ou encore à des réglementations plus strictes. Mais sans une vraie vision politique et des moyens conséquents, les experts préviennent : la Belgique pourrait bientôt connaître des pénuries chroniques, malgré toute la drache qu’on reçoit.

Claire

Quelqu’un qui aime voyager

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