Si tout le monde vivait comme aux Pays-Bas, les ressources de la planète seraient déjà épuisées
Selon le Global Footprint Network, la 'Journée du dépassement' tombe cette année le cinq mai pour le mode de vie néerlandais, marquant la pression exercée sur les ressources naturelles

Ce cinq mai, selon les chiffres du Global Footprint Network, si tout le monde avait les mêmes habitudes que les Néerlandais, on aurait déjà pompé tout ce que la Terre peut fournir en un an. L’an dernier, cette date tombait déjà en avril, mais cette légère amélioration ne signifie pas nécessairement qu’on consomme moins – c’est surtout parce qu’on a raffiné la manière de calculer. Chez nous, on sait aussi que la pression environnementale démarre très tôt dans l’année, ce qui montre la taille de notre empreinte.
En comparant différents pays, on remarque un énorme écart. Le Qatar, par exemple, franchit déjà ce fameux cap le six février, alors qu’en Uruguay, il faut attendre le dix-sept décembre. Chez les chercheurs, on explique malgré tout que depuis 2005, il y a du mieux : l’empreinte écologique par habitant aurait diminué de près de quarante pour cent. C’est encourageant, mais on reste loin du compte pour que l’équilibre soit atteint.
D’après eux, la tendance va dans la bonne direction grâce à une prise de conscience croissante et à des efforts pour consommer plus responsable. Mais soyons clairs, si on veut vraiment préserver les ressources pour les générations futures, il va falloir envisager des changements de fond, tant au niveau individuel que collectif. Il est grand temps de réfléchir à nos choix de vie et à l’impact qu’ils ont sur la planète.




