La vallée du Geer en Belgique devient un modèle de développement durable et d’écotourisme
La Vallée du Geer, en province de Liège, devient un laboratoire de développement durable, mêlant écologie, économie et engagement communautaire. Visé et des associations locales restaurent les berges du Geer pour préserver la biodiversité et contrer le changement climatique. Les défis incluent l'équilibre entre développement économique et préservation environnementale.

La Vallée du Geer, située dans la province de Liège, connaît une transformation progressive mais significative, suscitant l’intérêt des urbanistes et des écologistes. Ce territoire, riche en biodiversité et en patrimoine culturel, est désormais perçu comme un laboratoire à ciel ouvert pour des initiatives de développement durable.
Saviez-vous que cette région, célèbre pour ses rivières et son cadre naturel, est également un point focal pour des projets de revitalisation écologique ? En partenariat avec des associations locales, la commune de Visé a lancé une initiative visant à restaurer les berges du Geer, garantir la préservation de la flore et de la faune, ainsi qu’à améliorer la qualité de l’eau. Ces efforts sont portés par la nécessité de lutter contre la pollution et de contrer les effets du changement climatique, tout en intégrant les besoins des habitants.
Ces projets vont au-delà de la simple protection de l’environnement. Ils incorporent des éléments de développement économique, en attirant des touristes et en favorisant des activités économiques durables, telles que l’agriculture biologique et l’écotourisme. Une étude récente a montré que la région a le potentiel d’accueillir jusqu’à 25 000 visiteurs supplémentaires par an, grâce à la mise en valeur de ses sentiers, de ses espaces naturels et de son patrimoine historique.
Les habitants jouent également un rôle clé dans cette évolution. Des ateliers participatifs ont été organisés pour impliquer les communautés locales dans la définition de nouveaux projets d’aménagement. Cette démarche horizontale a favorisé des échanges fructueux entre les résidents, les urbanistes et les acteurs économiques, permettant ainsi d’accroître l’adhésion aux initiatives en cours tout en créant un sentiment d’appartenance.
Cependant, des défis subsistent. L’équilibre entre développement économique et préservation de l’environnement reste un point délicat à gérer. Les tensions sont perceptibles à mesure que des investisseurs privés s’intéressent à la région, soulevant des inquiétudes concernant l’urbanisation excessive et la dégradation des espaces naturels. La vigilance des acteurs associatifs et des citoyens est cruciale pour garantir que les choix effectués ne compromettent pas la durabilité de cet écosystème fragile.
La Vallée du Geer incarne ainsi non seulement une opportunité de renouveau, mais aussi un exemple de la manière dont un territoire peut se réinventer en prenant en compte les aspirations locales et les contraintes environnementales. En créant un modèle de coopération entre urbanisme, écologie et engagement communautaire, cette région pourrait inspirer d’autres zones en Belgique et au-delà, cherchant à concilier croissance et durabilité dans un monde en mutation.



