Copenhague vise à devenir la première capitale européenne sans voiture d’ici 2025
Copenhague vise à devenir une capitale sans voiture d'ici 2025, réduisant les émissions et améliorant la santé publique. Avec 62 % des habitants se déplaçant à vélo, la ville investit aussi dans les transports en commun. Les défis incluent l'adaptation urbaine et la sécurité des usagers, inspirant d'autres villes européennes.

La question de la mobilité durable gagne en importance dans de nombreuses villes européennes, face aux enjeux climatiques et de qualité de vie. Copenhague, par exemple, se distingue par ses efforts pour devenir une capitale sans voiture d’ici 2025. Cette ambition est motivée par le besoin de réduire les émissions de gaz à effet de serre tout en améliorant la santé publique et l’attractivité de l’espace urbain. À travers des initiatives novatrices, la ville vise à favoriser des modes de transport alternatifs, comme le vélo et les transports en commun.
En mettant en œuvre des infrastructures cyclables de haute qualité, Copenhague a su populariser l’usage de la bicyclette. Des kilomètres de pistes sécurisées et bien entretenues ont été créés, permettant une circulation fluide et sécurisée. Selon des études, près de 62 % des habitants se déplacent désormais à vélo chaque jour, un pourcentage inégalé dans le monde et qui témoigne d’un changement significatif dans les habitudes de transport. Cet engouement pour le vélo a également des répercussions sur la santé publique, avec une diminution des maladies liées à la pollution et à l’inactivité physique.
La ville ne se contente pas d’encourager le cyclisme. Des investissements massifs dans le réseau de transports en commun ont également été réalisés. Le système de métro, entièrement automatisé, ne cesse de s’étendre, offrant une alternative rapide et efficace à la voiture. Les services de bus, de tramway et de train représentent une grande partie de l’infrastructure de transport de la ville, soutenus par des applications numériques facilitant la planification des trajets. L’intermodalité est ainsi au cœur de la stratégie de mobilité, permettant aux usagers de combiner différents modes de transport en toute simplicité.
Les défis restent néanmoins nombreux. La transition vers une mobilité plus durable nécessite une adaptation de l’urbanisme et une sensibilisation continue de la population. Les dégradations des infrastructures liées à l’augmentation des cyclistes et des piétons, ainsi que la nécessité de garantir la sécurité de tous les usagers de la route, constituent des préoccupations majeures. De plus, la gestion de la transition pour les secteurs de la logistique et du transport de marchandises pose des questions complexes.
Le modèle de Copenhague pourrait inspirer d’autres villes européennes confrontées à des défis similaires. Des initiatives comme celles-ci pourraient offrir des solutions aux problèmes de congestion urbaine, de pollution et de santé publique. Dans une Europe où les questions environnementales sont de plus en plus pressantes, l’exemple danois apporte un éclairage précieux sur les voies possibles vers un avenir urbain plus durable. Pour aller au-delà, il sera essentiel d’explorer comment ces initiatives peuvent être adaptées et appliquées à d’autres contextes européens, chacun ayant ses spécificités et ses défis propres.



